Milieu correctionnel
FRANCE CULTURE (2011) Prevenir le suicide en prison
FRANCE CULTURE (2011) LE BIEN COMMUN – Prévenir le suicide en prison
Invité d’Antoine Garapon: JL TERRA, Pr de psychiatrie, Lyon
08.01.2011
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M6 (2012) Premiers pas en prison : le choc carcéral – Enquête exclusive
M6 Prévention des suicides en prison
Premiers pas en prison : le choc carcéral – Enquête exclusive
Videos, séries et émissions sur M6.fr : Vidéo Enquête exclusive : Prévention des suicides en prison – M6
Tous les trois jours, un détenu se donne la mort dans les prisons françaises. Les responsables pénitentiaires ont une préoccupation : prévenir le suicide. Pour cela, l’affectation en cellule des nouveaux arrivants n’est pas prise à la légère.
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FRANCE CULTURE (2012) Travailler mieux pour vivre mieux: réflexions pour d’autres perspectives d’organisation du travail
FRANCE CULTURE; Emission « les Chemins de la connaissance » (07.12.2012) Travailler mieux pour vivre mieux : réflexions pour d’autres perspectives d’organisation du travail
Cela ne devrait pas exister, mais c’est la triste réalité : il existe des femmes et des hommes malades du travail, il se rencontre des épuisés de la vie qui n’ont plus le courage de résister au « management de la peur » et à la pression gestionnaire. Ceux-la ne supportent plus la dévalorisation de leur métier, ils ont honte de la malfaçon, ils regrettent le temps de la coopération entre collègues ; alors, ils se sentent inutiles, et perdent toute estime de soi. Or contrairement à ce qu’on pouvait attendre, les travailleurs qui se suicident sur leur lieu de travail sont rarement des sujets marginalisés. Ce ne sont pas uniquement les bras cassés qui se suicident au travail. Et puis le malaise au travail ne débouche pas toujours – heureusement – sur de tels actes de désespoir. La souffrance s’y exprime parfois de manière sourde et diffuse. Et certains travailleurs sont contraints de suspendre leur pensée. Que veut dire alors cet état de chose ? Il signe la preuve que la gestion est entrée en lutte contre les métiers. Le travail en effet n’est pas objectivement mesurable, il ne se réduit pas au but à atteindre. Pour éprouver le fait de travailler, il faut mobiliser son intelligence, son savoir-faire, être rusé. Travailler, c’est se transformer soi-même, y compris par l’effort. Ce n’est jamais répondre uniquement au travail prescrit. Or la gestion fait croire le contraire. Elle entend tout maîtriser. Le gestionnaire en ce sens est un adversaire du travail. Et quand ce n’est pas le gestionnaire, ce sont les objectifs prescrits par les nouvelles technologies, et l’autocontrôle induit par des programmes reposant sur des objectifs exclusivement quantifiables.Pour ne pas entériner ce malaise, nous avons réunis un grand clinicien du travail et un grand spécialiste du droit social pour parler de souffrance au travail et de justice sociale. Nous les avons réunis pour tenter de penser ensemble l’intelligence subjective au travail et la coopération collective au travail.
En un mot : l’humanisation des rapports sociaux, et notamment dans le travail, laquelle permet de se réaliser soi-même dans des œuvres utiles à tous.
Invité(s) : Christophe Dejours, psychiatre et psychanalyste, professeur au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM); Alain Supiot, professeur au Collège de France, Directeur de l’Institut d’études avancées de Nantes, auteur de « L’esprit de Philadelphie : La justice sociale face au marché total ».
International
Guide d’évaluation du risque de suicide, Une ressource pour les organismes de santé (CA)
Guide d’évaluation du risque de suicide, Une ressource pour les organismes de santé (CANADA)
Le présent Guide d’évaluation du risque de suicide : Une ressource pour les organismes de santé a été rédigé par l’Ontario Hospital Association (OHA) en partenariat avec l’Institut canadien pour la sécurité des patients (ICSP) afin d’aider les organismes de santé à comprendre et à normaliser la procédure d’évaluation du risque de suicide pour qu’elle en soit une de grande qualité.
Le présent guide se fonde sur une analyse du contexte de la littérature portant sur les études examinées par les pairs, les pratiques exemplaires et les politiques concernant les processus, principes et outils d’évaluation du risque de suicide. L’approche méthodologique ayant permis de concevoir le guide est présentée à l’annexe A. Des entrevues ont également été menées auprès de 21 intervenants experts issus de divers milieux culturels, ethniques, géographiques, démographiques et professionnels et de divers secteurs de la santé. Ces entrevues ont permis de compléter l’analyse du contexte et de tenir compte de certains aspects contextuels dans le cadre de l’évaluation du risque de suicide menée dans diverses situations et auprès de personnes ayant des antécédents variés. Les résultats de l’analyse du contexte et des entrevues ont débouché à l’élaboration de quatre sections :
I. La première section donne un aperçu des principes, des processus et des considérations en matière d’évaluation du risque de suicide afin de faciliter cette évaluation dans divers milieux de soins de santé.
II. La deuxième section recense les outils d’évaluation du risque de suicide en précisant leurs propriétés psychométriques et en formulant des recommandations d’utilisation.
III. La troisième section établit un cadre pour l’évaluation du risque de suicide, notamment l’utilisation des outils d’évaluation du risque de suicide et des recommandations sur la surveillance de la qualité du processus d’évaluation de ce risque.
IV. La quatrième et dernière section fournit aux organismes de santé des ressources, notamment des concepts clés, des trucs et des diagrammes, qui peuvent être reproduites et affichées dans le milieu de soins. De plus, la méthodologie du projet y est expliquée plus en détail, et les références aux ouvrages cités sont énumérées.
http://www.oha.com/FinalFrenchVersion20o2SuicideRiskAssessmentGuidebook.pdf
International
Échelle « SAD PERSONS » (1983) Echelle d’évaluation du risque suicidaire
Échelle « SAD PERSONS » (Patterson et coll., 1983) servant à évaluer les principaux facteurs de risque de suicide.
Les lettres » SAD PERSONS » représentent des facteurs de risque démographiques, comportementaux et psychosociaux. Une réponse positive à chaque facteur vaut 1 point, jusqu’à concurrence de 10 points. Un score seuil de plus de 5 points correspond au niveau de risque pour lequel une hospitalisation (volontaire ou involontaire) du patient à risque est nécessaire. Cependant, peu de données probantes ne permettent de soutenir la validité de ce score seuil. Les facteurs sont les suivants :
S = Sexe (masculin), 1 point
A = Âge (25-34 ans); (35-44 ans); (65 ans+), 1 point
D = Dépression, 1 point
P = Précédente tentative de suicide, 1 point
E = Éthylisme et toxicomanie, 1 point
R = Rationalité déficiente (psychose), 1 point
S = Seul (aucun soutien social), 1 point
O = Organisation planifiée du suicide, 1 point
N = Non marié (pour les hommes), 1 point
S = Santé précaire (maladie chronique/grave), 1 point
Chaque facteur est noté selon qu’il est présent ou absent, jusqu’à concurrence de 10 points. Selon les recommandations de Patterson et coll. (1983), un score de 3 ou 4 devrait inciter les cliniciens à surveiller de très près l’état du patient, un score de 5 ou 6 devrait les inciter à « envisager fortement l’hospitalisation’, alors qu’un score de 7 à 10 nécessite une hospitalisation pour évaluation plus poussée. ]uhnke et Hovestadt (1995) concluent que les cliniciens qui utilisent l°échelle » SAD PERSONS » sont mieux en mesure d’identifier les personnes qui ont des idées suicidaires que ceux qui ne sien servent pas (selon un groupe témoin de cliniciens).
Milieu et population cibles: Tous les établissements de santé et toutes les populations.
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RCF (2012) bénédicte NOVIS, association SOS Suicide Phoenix
L’invité de la rédaction de RCF Lyon Fourvière, au micro de François-Nicolas d’Alincourt.
bénédicte NOVIS, association SOS Suicide Phoenix (6’50) 7 Février 2012
Invité de la rédactionbénédicte NOVIS, association SOS Suicide Phoenix
http://prevention.suicide.free.fr/wp-content/uploads/mp3/RCF69_INVITEMAT_20120207_0720.mp3
International
l’EXPRESS (04/05/2012) » En Grèce, la plus forte augmentation du nombre de suicides »
Avez-vous remarqué en Grèce une augmentation du nombre de suicides?
Oui bien sûr ! Nous avons reçu cette année au 1018, le numéro que nous avons mis en place depuis 2007 pour soutenir les personnes à tendance suicidaire, quatre à cinq fois plus de coups de fil. En 2009, nous répondions à dix personnes par jour, désormais, à 25.
La Grèce avait jusqu’à récemment un taux de suicide très bas par rapport aux autres pays européens. Actuellement, c’est le pays au monde qui connaît la plus forte augmentation du nombre de suicides.
Cette augmentation est-elle liée à la crise ?
Le suicide est un phénomène complexe qui ne peut pas se résumer seulement à la crise économique. Mais, l’environnement dans lequel nous vivons a une influence sur notre état psychique. 75% des personnes qui nous appellent ont des problèmes économiques et sont désespérés: ils ont des dettes, sont au chômage, ou ont perdu leur logement…
Quel regard portez-vous sur le suicide, mercredi matin, d’un retraité en plein coeur d’Athènes ? Cet événement illustre la tragédie dans laquelle est plongée la Grèce. Je ne veux pas me prononcer sur les raisons qui ont poussé cet homme à mettre fin à ces jours. Peut être n’a-t-il pas agi ainsi que pour des motifs économiques…Je constate, par contre, qu’il manque cruellement dans notre pays une politique de prévention des suicides. Le ministère de la Santé est en train d’étudier la question et de réfléchir à un plan national…
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G. COLIN (2010) Evolution des Mentalités sur la Prévention du Suicide
Table Ronde février 2010
http://www.pslr.org/2010.php
Thème : Evolution des Mentalités sur la Prévention du Suicide
Interventions du Docteur G. COLIN Psychiatre. Il nous livre sa vision sur l’évolution de la Prévention du Suicide et sa prise en compte. Il nous rappelle que la médiatisation du suicide chez France Télécom, peut avoir quelques répercutions malheureuses. Effet de mode ou d’identification, hypothèse que confirme Stéphane TORRES psychiatre à la clinique des Séphoras.
Articles
DOCUMENT Prévention du suicide en EHPAD de JL Terra (2012)
DOCUMENT Prévention du suicide en EHPAD de JL Terra
http://blogdinfosuicide.blogspot.fr/2012/10/document-prevention-du-suicide-en-ehpad.html
Prévention du suicide en EHPAD – Intervenir auprès d’une personne âgée en crise suicidaire Professeur Jean-Louis TERRA Centre Hospitalier Le Vinatier Centre de Prévention du Suicide SHU Pôle ouest Laboratoire « Santé, Individu, Société » EAM SIS 4128 Université Claude Bernard Lyon 1