Intervenir en situation de crise suicidaire: L’entrevue clinique

Intervenir… : L’entrevue clinique

Une mise en situation montrant une intervenante qui reçoit un homme en situation de crise suicidaire. Cette vidéo est tirée du projet Intervenir en situation de crise suicidaire produit par le CCDMD en 2008.

Christian Lafleur, Dominique Seguin (2008) Intervenir en situation de crise suicidaire: L’entrevue clinique

[videojs mp4= »http://humanitas.asso.free.fr/wp-content/uploads/entrevuemod_52136.mp4″ poster= »http://humanitas.asso.free.fr/wp-content/uploads/intervenirencrisesuicidaire.png »]

Pour visionner et télécharger l’intégralité des vidéos/supports pédagogiques (entretien puis séquences de supervision de l’intervenante sur les erreurs à ne pas commettre), c’est ICI

Pr Jean Louis TERRA (2008) Prévention et prise en charge des suicidants

Prévention et prise en charge des suicidants

-> Pour revoir les fondamentaux de la formation prévention du suicide du Pr JL TERRA

Une conférence du cycle « Le suicide en face » donnée en 2008 par Jean-Louis Terra, psychiatre.

Pourquoi les hommes se tuent-ils plus que les femmes ? Les jeunes moins que les vieux ? Les urbains plus que les ruraux ? Et l’été plus que l’hiver ? Le lundi plus que le dimanche ? La France se distingue par son taux élevé de suicides: 11 000 chaque année contre 5 000 morts sur la route. Certains âges, certaines catégories socioprofessionnelles, certains lieux de vie sont plus soumis que d’autres à la tentation du suicide. Comment comprendre ces phénomènes ? Comment prévenir la tentation du suicide et prendre en charge les suicidants ?En coproduction avec la Cité de la santé, ce cycle a été proposé à l’occasion de l’exposition sur le suicide présentée en novembre 2007.

Pr Jean-Louis Terra (2017) Les changements induits par les formations qui favorisent la pérennisation de la prévention du suicide

Pr Jean-Louis Terra (2017) Les changements induits par les formations qui favorisent la pérennisation de la prévention du suicide

2ème congrès de la FTSLU Fédération Trauma Suicide Liaison Urgence
Evaluer pour agir – Comment améliorer et transmettre nos pratiques des urgences psychiatriques du 20 au 23 mars 2017 – Maison de la Région, Place Gabriel Hocquard, Metz

Pr TERRA (2000) SUICIDE: LES MALADIES MENTALES ET LES DÉPRESSIONS

La psychiatrie a connu de 1950 à l’an 2000 des transformations considérables. Quelles en sont les conséquences sur les conceptions et les pratiques actuelles de soins des maladies mentales et des dépressions ? Ce sera le thème de la première partie de la conférence donnée par J. GUYOTAT. Après un bref rappel historique, sera abordée l’influence de la psychanalyse sur la psychiatrie, celle de la psychopharmacologie, celle de l’articulation des psychothérapies et chimiothérapies, notamment dans les dépressions. La deuxième partie présentée par J.L. TERRA sera consacrée à une réflexion prédictive à propos de la schizophrénie, la maladie dépressive, et le suicide comme complication commune. Ces maladies entraînent souvent de lourdes conséquences sociales, presque aussi importantes que la sévérité des symptômes. L’intensité de la souffrance psychique, le désespoir, le sentiment d’inutilité, peuvent conduire vers l’idéation suicidaire et sa concrétisation par un passage à l’acte. Prévenir ce phénomène représentant dans notre pays, plus de 11000 décès chaque année, fait maintenant partie des priorités de santé publique. Améliorer la prise en charge des maladies mentales est une des stratégies les plus efficaces pour atteindre un tel objectif, à condition de bien connaître la trajectoire de vie de ceux qui en souffrent et les points critiques de leur existence.

Jean Guyotat. UTLS. (2000, 13 mars). Les maladies mentales et les dépressions , in Perspectives sur les maladies. [Vidéo]. Canal-U. https://www.canal-u.tv/34187.

Addictions: le sexoolique

Ils ne pensent qu’à ça, ne vivent que pour ça. Simple obsession du plaisir ou pathologie grave qu’il faudrait soigner ? Actifs, assumés ou repentis, des sexooliques se racontent. Article extrait du spécial sexe.

Un corps nu, inerte comme un gisant. L’homme, trentaine racée, fixe le plafond, l’oeil vague et lessivé. Son sexe est pudiquement caché par l’élégant drapé bleu métal d’une parure de lit. Le plan s’éternise. Dilatation du temps, vacuité et ennui. Bientôt, le vide, à son regard grippé, gagne tout l’espace. Dans l’intérieur dépouillé et high-tech de son loft new-yorkais, Brandon, le héros de Shame, le film de Steve McQueen, entame son rituel matinal, chaque jour répété : un tour au salon pour écouter les messages sur son répondeur, toujours les mêmes, les suppliques lascives et insistantes de femmes qu’à l’évidence il ne reverra jamais. Qu’importe, de toute façon il ne les écoute pas, déjà dans la salle de bains, occupé à se masturber sous la douche, caresses mécaniques dont il tire une jouissance fugace. Plus tard, au bureau, à la moindre contrariété, pour évacuer le stress ou juste tromper la morosité qui suinte de l’open-space aseptisé de sa boîte de consulting, c’est dans les toilettes qu’il ira se branler, encore et encore.

Brandon est ce que l’on appelle un sex-addict, un compulsif qui a besoin de ses shoots de sexe plusieurs fois par jour. Dès l’apparition d’une pulsion, il lui faut l’assouvir immédiatement : masturbation, consultation frénétique de sites pornographiques, recours aux services de prostituées ou quête hallucinée de partenaires dans des bars, des backrooms, dans la rue, partout où l’occasion se présente, et ce jusqu’à la prochaine crise. Un cycle sans fin, et l’on comprend pourquoi le cinéaste a choisi la répétition comme figure de style pour décrire le quotidien désolé de son héros, rythmé par cette chaotique consommation dans laquelle il se consume.

L’hypersexualité du libertinage à la pathologie

Comme le Brandon solitaire et malheureux de Shame, auquel Michael Fassbender prête ses traits impavides, le sex-addict semble depuis quelques années avoir investi le champ de la fiction. Des romans (Choke, de l’Américain Chuck Palahniuk), des séries télé (Californication, Nip/Tuck) et des films (Shame donc, mais aussi Entre les jambes, thriller pataud avec Javier Bardem) se sont emparés du sujet, trouvant dans la figure de ces hommes au chibre hyperactif bien que mélancoliques un puissant matériau narratif. Peut-être parce qu’ils incarnent les paradoxes d’une époque où le sexe est présent partout – comme une tentation à laquelle on ne voit aucune raison morale de résister -, mais où les derniers bastions du puritanisme se sont réfugiés dans des questions sanitaires difficilement réfutables.

Pour le dire autrement : aborder l’hypersexualité sous l’angle de la pathologie (une addiction, dont le drogué serait l’esclave) et non du libertinage, d’un usage débridé des plaisirs, n’est-ce pas une façon de réduire la liberté – celle de disposer de sa sexualité comme on l’entend – à son exact opposé, une aliénation dont on ne peut sortir, une prison ? Et, par là-même, une manière de pérenniser un certain ordre moral ? « Non, vraiment pas », estime le psychanalyste Jean-Benoît Dumonteix, auteur, avec la journaliste Florence Sandis, de Les Sex-Addicts – Quand le sexe devient une drogue dure, premier ouvrage français traitant de la dépendance sexuelle.

« Le sex-addict n’est pas un libertin. C’est un être assujetti à sa sexualité. Ces personnes utilisent le sexe comme un pansement psychique à des émotions négatives auxquelles elles se sentent incapables de faire face et se réfugient dans la sexualité compulsive parce qu’alors plus rien d’autre n’existe. Tant que le sujet reste maître de son comportement et que le plaisir est une réponse au désir, on n’est pas dans la dépendance. En revanche, lorsqu’on perd le contrôle et qu’on en souffre, on bascule dans l’addiction. Il est difficile de faire comprendre qu’un excès de sexualité puisse engendrer de la souffrance, alors qu’on admet volontiers que le manque de sexe et la frustration en soient une. Pourtant, quand le sexe devient une obsession, que le sujet est capable, pour assouvir ses pulsions, de mettre en péril sa santé, sa situation professionnelle, sa vie sociale, familiale, affective et plus généralement son état psychique, oui, cela devient une pathologie. »

Le sexoolique est son propre dealer

Ainsi, le sexe à haute dose, n’importe où, n’importe quand, avec n’importe qui, serait aussi envahissant et tyrannique qu’une drogue dure, si l’on en croit la dizaine de témoignages intenses et saisissants que les auteurs ont recueillis, essentiellement auprès d’hommes – hétéros et gays de milieux divers. Quelques femmes, plus rarement concernées par cette étrange maladie qui toucherait environ 5 % de la population, ont aussi témoigné.

Cette pathologie du comportement sexuel présente les mêmes symptômes que d’autres addictions telles que l’alcoolisme ou la toxicomanie. A une différence près, non négligeable : le produit consommé n’est pas extérieur. Le sexoolique, comme on l’appelle parfois, a pour ainsi dire sous la main la substance dont il dépend – son sexe. Impossible de le mettre complètement à distance. Il peut en disposer en permanence. Le sex-addict est son propre dealer.

Dans Choke, le parallélisme entre sex-addiction et toxicomanie est exposé sans détour.

« Les orgasmes inondent le corps d’endorphines qui tuent la douleur et vous tranquillisent. Les drogués du sexe sont en fait drogués aux endorphines, pas au sexe. (…) Pour un drogué du sexe, vos doudounes, votre queue, votre clito, langue ou trou du cul, c’est une dose d’héroïne, toujours là, toujours prête à servir. »

 

Lire l’article sur: https://www.lesinrocks.com/actu/sexooliques-comment-je-suis-devenu-addict-13910-25-07-2012/

Réduction des risques en matière de drogues : l’application « techno+ »

Pour en savoir plus sur les differents types de drogues (mécanismes, effets, interactions): l’application « techno+ »

Cette application a pour but d’informer objectivement sur les risques et les moyens de réduire les risques liés aux pratiques festives. Toutes les informations peuvent être consulter hors-ligne même si vous ne captez aucun réseau.

Elle contient des fiches divisées en différentes parties permettant d’informer sur les substances suivantes légales ou illégales. Chaque fiches comprend une présentation de la substance, de ses effets et des risques et une liste non exhaustive de conseils permettant de réduire ces risques pour apprendre à gérer sa consommation de produits psychoactifs :
Alcool, Cannabis, LSD, Cocaïne/Crack, Champignons hallucinogènes, DMT, Ecstasy/MDMA, Research Chemicals (RC), Kétamine, Héroïne, GHB/GBL, Speed, Méthoxétamine, Méphédrone, 2c-B / 2c-I / 2c-E, 25I-NBOMe / 25C-NBOMe.

On y trouve des conseils sur comment réagir en cas de malaise, bad trip ou d’overdose/surdose selon ces produits.
En complément des fiches produits, des fiches pratiques :
Sniff, Drug Mix (mélange et polyconsommation), Repères (maîtrises-tu ta consommation ?), Deal & Conso.

L’application donne également des conseils pour réduire les risques liés à certaines pratiques entourant l’espace festif :

  • Sur la route : prévention routière
  • Le dépistage des drogues au volant
  • Son : les risques auditifs
  • Feu : le jonglage
  • La sexualité
  • Le Piercing

Grâce à certaines informations du site TripSit et des flyers de Techno+, cette application permet aussi de se rendre compte de la dangerosité de certaines interactions. Il est possible de sélectionner deux produits et d’avoir une information précise sur ce mélange.

L’information objective, sur les risques liés aux pratiques festives et les moyens de réduire ces risques, permet à chacun d’’adopter une attitude responsable dans ses choix de vie.

Tous les flyers sur les drogues et autres pratiques festives que Techno+ édite sur papier depuis près de vingt ans dans votre poche !
En teuf, soirées, festival, c’est pratique de lire dans le noir sur un écran de téléphone.

L’application a pour but d’informer sur les différentes drogues licites ou illicites, ainsi que sur leurs effets et leurs risques aussi bien sanitaires que sociaux.
Elle donne des conseils pour réduire les risques liés à la consommation de substances léhttps://play.google.com/store/apps/details?id=org.technoplus.app&pli=1gales et illégales comme le dosage ou les mélanges à éviter.

 

The Marshmallow test : stratégie à long terme vs stratégie à court terme!


Le test du marshmallow ou expérience de la guimauve est une étude sur la gratification différée conduite en 1972 par le psychologue Walter Mischel de l’université Stanford. Un marshmallow (une guimauve) est offert à chaque enfant. Si l’enfant résiste à l’envie de manger la guimauve, il en obtient par la suite deux autres en guise de récompense. Les scientifiques analysaient la durée pendant laquelle chaque enfant résiste à la tentation, et démontraient qu’une grande patience était synonyme de succès. Les résultats interprétés par les auteurs montrent que plus grande est la maîtrise de soi (mesurée par la capacité de gratification différée), plus les chances de réussir sont grandes. Une réplication par Watts, Duncan et Quan montre un lien plus faible entre la maîtrise de soi pendant l’expérience de la guimauve et la probabilité de succès futur. Ces résultats nuancent les conclusions précédentes et suggèrent que d’autres facteurs tels que l’environnement familial et les capacités cognitives ne doivent pas être négligés

Pr Jean Louis TERRA (2017) Suicide, idées reçues

À l’occasion des 22èmes Journées nationales de prévention du suicide, le Professeur Jean-Louis Terra bouscule nos idées reçues ! Jean-Louis Terra est psychiatre, professeur de psychiatrie et responsable du Centre de Prévention du Suicide de Lyon. Interview complète également disponible en #replay : bit.ly/2iYPvQa ► STOP SUICIDE tous les jours de 15h à 23h au 04 72 70 95 10 https://www.ilya1espoir.com 

Pour écouter l’Interview complète (ESSENTIEL Radio, sept 2017) :

 L’interview sur soundcloud:  https://soundcloud.com/essentiel-radio/l-actuparles-la-mort-dans-l-ame

 

Se former à la prevention du suicide: Evaluer et gérer le risque suicidaire (Psychwire, VOST)

Apprenez à évaluer et à gérer avec confiance et compétence les niveaux de risque de suicide d’un client ou d’un patient grâce à ce cours en ligne de quatre semaines, très pratique et absorbant. Développé par des maîtres formateurs et des experts ayant une expérience vécue dans le domaine du suicide, AMSR (Assessing and Managing Suicide Risk) aide à  » alléger le fardeau  » des praticiens de la santé mentale très occupés lorsqu’ils travaillent avec des clients présentant un risque de suicide.

Votre parcours d’apprentissage vous apprend pas à pas à reconnaître les signes avant-coureurs du suicide, à réagir avec compassion et de manière appropriée à ces signes, et vous fournit les compétences et les interventions nécessaires pour élaborer un plan de gestion de la prévention du suicide efficace et collaboratif avec vos clients.

L’AMSR offre aux praticiens de la santé et de la santé mentale un cadre structuré utilisant des interventions et des stratégies fondées sur la recherche qui sont faciles à apprendre et à appliquer.

Objectifs du cours

  • Développer les compétences de base nécessaires à l’évaluation et à la gestion du risque suicidaire
  • Apprendre les facteurs de risque et les signes impliqués dans le risque de suicide
  • Apprendre efficacement à recueillir des informations auprès de votre client ou patient afin de formuler une évaluation du risque
  • Apprendre à poser des questions directes sur le suicide
  • Connaître les dilemmes courants associés au risque de suicide
  • Acquérir des connaissances sur la sécurité disponible et les options de traitement fondées sur des preuves
  • Apprendre à développer un plan puissant et efficace en collaboration avec vos clients ou patients afin de minimiser le risque de suicide.

https://psychwire.com/zsi/zsi-amsr

Addict’Town’ : un escape game pour prévenir les addictions

Addict’Town, le premier escape game digital de prévention des addictions

Sensibilisation aux pratiques addictives
En ligne depuis le 22 septembre 2021, Addict’Town est un jeu pédagogique qui permet de sensibiliser tous les publics aux risques spécifiques des pratiques addictives, quelles qu’elles soient : 

  • Consommation d’alcool.
  • Consommation de tabac.
  • Prise de médicaments.
  • Prise de drogues.
  • Dépendance aux jeux.
  • Hyperconnexion aux écrans (téléphone mobile, ordinateurs, TV…).
  • Achats compulsifs.
  • Troubles du comportement alimentaire…

Addict’Town permet de lever le voile sur un sujet encore extrêmement tabou et de favoriser, le cas échéant, l’accès aux soins des personnes en difficulté. 

Qu’est-ce qu’une addiction ?
Une addiction se caractérise par :

  • L’impossibilité répétée de contrôler un comportement visant à produire du plaisir ou à écarter une sensation de malaise interne.
  • La poursuite de ce comportement en dépit de la connaissance de ses conséquences négatives.

Quelle que soit l’addiction concernée, la consommation répétée d’un produit ou la pratique excessive d’une activité peuvent avoir des répercussions importantes sur la vie professionnelle et personnelle.

Addict’town, un jeu ludique pour un sujet sérieux : la lutte contre les addictions

L’escape game Addict’Town, riche en vidéos et activités interactives, se déroule dans une ville du Far West. Il vous propose de résoudre les défis et énigmes qui jalonnent le jeu, tout en découvrant les différents comportements addictifs des habitants. 

Pour mener votre enquête, vous êtes accompagné par 2 experts, un addictologue et un psychologue.

Avec Addict’Townlaissez-vous emporter par une histoire immersive et réaliste et devenez acteur de votre propre prévention ou de celle de vos proches.

Et pour toute information ou engager une démarche de soin vis-à-vis d’une addiction : https://www.addictaide.fr/