ESPAGNE (2006) Afrontandola realidad del suicidio , orientacion es para su prevención

Afrontandola realidad del suicidio , orientacion es para su prevención (2006)

El suicidio es una de las tres principales causas de mortalidad en todo el mundo y provoca más de un millón de fallecimientos cada año. En el 90% de estos casos la persona sufría algún tipo de enfermedad mental. Estudios recientes concluyen que la prevención del suicidio es posible. Sin embargo, a pesar de la relevancia de estos datos, la mayor parte de los países carecen de estrategias específicas para abordar esta situación. Por esta razón la Confederación Española de Agrupaciones de Familiares y Personas con Enfermedad Mental (FEAFES) elabora esta guía, que tiene como objetivo sensibilizar sobre la trascendencia del suicidio y orientar a aquellas personas que puedan encontrarse en situaciones de riesgo, así como a sus familiares y allegados.
La publicación de esta guía pretende contribuir a la iniciativa de la Federación Mundial para la Salud Mental de abordar la Prevención del Suicidio como tema del Día Mundial de la Salud Mental 2006.  Desde el movimiento FEAFES queremos incidir en la importancia no sólo de dar a conocer herramientas para abordar estas situaciones en el ámbito personal -como pretendemos con esta guía-, sino también de reivindicar, que todos los agentes implicados en la elaboración de políticas de prevención en materia de salud pública se comprometan a poner en marcha planes de prevención eficaces, dotados de los recursos económicos, materiales y humanos necesarios.

http://www.msc.es/organizacion/sns/planCalidadSNS/pdf/excelencia/salud_mental/opsc_est14.pdf.pdf

ROYAUME-UNI (2002) National Suicide Prevention Strategy for England

National Suicide Prevention Strategy for England (2002)

Suicide is a devastating event. Its emotional and practical consequences are felt by family and friends and the many statutory and voluntary agencies involved in the provision of health and social care. Although the rate of suicide in England is not high in comparison with other countries in the European Union, the figures remain disturbing. On average, a person dies every two hours in England as a result of suicide. It is the commonest cause of death in men under 35. It is the main cause of premature death in people with mental illness. The Government’s White Paper Saving Lives: Our Healthier Nation sets out a challenging target to reduce the death rate from suicide and undetermined injury by at least a fifth by the year 2010. There is no single route to achieving this target. The factors associated with suicide are many and varied – they include social circumstances, biological vulnerability, mental ill-health, life events and access to means. A coherent, co-ordinated suicide prevention strategy therefore needs the collaboration of a wide range of organisations and individuals.  This document sets out a suicide prevention strategy for England. It follows a consultation document published in April. We intend it to be an evolving strategy which will develop in light of progress made and emerging evidence. Implementation will be led by the newly established National Institute for Mental Health in England which will make suicide prevention one of its core policy programmes.

National Suicide Prevention Strategy for England – Septembre 2002

REPÈRES (2009) Eléments de connaissance et d’approfondissement pour la prévention des crises suicidaires

Eléments de connaissance et d’approfondissement pour la prévention des crises suicidaires (2009). REPERES

Ces éléments de connaissance et d’approfondissement pour la prévention des gestes suicidaires est le fruit d’un long travail qui a mobilisé, sous le pilotage de la Direction en charge des ressources humaines notamment au travers de l’expert scientifique du bureau de l’organisation du travail et de la prévention, un groupe de travail constitué sous l’égide du Comité Central d’Hygiène et de Sécurité. Ce dernier a permis la réalisation du dispositif de prévention des gestes suicidaires grâce à la participation active des représentants du personnel, de représentants du réseau national des médecins de prévention, du réseau des assistants de service social et des conseillères sociales territoriales, de secrétaires généraux ou directeurs de service. (…)

Dans le domaine du travail, les études menées sur le sujet des suicides démontrent que le milieu professionnel peut-être un facteur de protection contre les comportements suicidaires, même si dans certains cas les conditions de travail peuvent intervenir dans ce processus complexe. Pour autant, des événements tragiques se produisent et l’entourage va développer un sentiment de culpabilité qui doit être utilisé comme une dynamique de réflexion afin de dépister les risques potentiels mais aussi et surtout d’améliorer les facteurs de protection. Un comportement suicidaire peut en effet en générer d’autres et provoquer des suicides en cascade. Lorsqu’un suicide endeuille une collectivité de travail, il ne s’agit pas de rechercher, dans l’environnement professionnel, cause ou responsabilité systématiques du suicide : tout suicide a des causes multiples et la responsabilité, notamment pénale, d’autrui en cas de suicide ne sera susceptible d’être recherchée qu’en cas de complicité active, non assistance à une personne en péril ou encore provocation au suicide. Ce qui importe c’est d’améliorer les facteurs de protection au sein des collectifs de travail. Les tentatives de suicide doivent également faire l’objet d’un traitement très attentif car l’après crise suicidaire est une période très sensible. En effet, le suicide véhicule une image tabou et la guérison est un long processus. L’agent concerné reste fragile, il lui est difficile de dire qu’il a fait une tentative de suicide, d’où l’importance de la qualité de l’environnement professionnel lors de son retour au travail. La prévention du suicide implique bien sûr les médecins, quelles que soient leurs fonctions ou spécialités et les professionnels de santé en général, mais également l’entourage personnel et professionnel.

http://www.intefp-sstfp.travail.gouv.fr/

DURKHEIM (1897) Le suicide

Emile DURKHEIM (1897) Le suicide,  Étude de sociologie 

Une édition électronique diffusée par la bibliothèque numérique (Classiques des sciences sociales) de l’université du Quebec à Chicoutimi réalisée à partir du livre d’Émile Durkheim (1897), Le suicide. Étude de sociologie. Paris: Les Presses universitaires de France, 2e édition, 1967, 462 pages. Collection: Bibliothèque de philosophie contemporaine.

Ainsi, une monographie du suicide a une portée qui dépasse l’ordre particulier de faits qu’elle vise spécialement. Les questions qu’elle soulève sont solidaires des plus graves problèmes pratiques qui se posent à l’heure présente. Les progrès anormaux du suicide et le malaise général dont sont atteintes les sociétés contemporaines dérivent des mêmes causes. Ce que prouve ce nombre exceptionnellement élevé de morts volontaires, c’est l’état de perturbation profonde dont souffrent les sociétés civilisées et il en atteste la gravité. On peut même dire qu’il en donne la mesure. Quand ces souffrances s’expriment par la bouche d’un théoricien, on peut croire qu’elles sont exagérées et infidèlement traduites. Mais ici, dans la statistique des suicides, elles viennent comme s’enregistrer d’elles-mêmes, sans laisser de place à l’appréciation personnelle. On ne peut donc enrayer ce courant de tristesse collective qu’en atténuant, tout au moins, la maladie collective dont il est la résultante et le signe. Nous  avons montré que, pour atteindre ce but, il n’était nécessaire ni de restaurer artificiellement des formes sociales surannées et auxquelles on ne pourrait communiquer qu’une apparence de vie, ni d’inventer de toutes pièces des formes entièrement neuves et sans analogies dans l’histoire. Ce qu’il faut, c’est rechercher dans le passé les germes de vie nouvelle qu’il contenait et en presser le développement.

Le livre I en format PDF

Le livre II en format PDF

Le livre III en format PDF

Mucchielli & Renneville (1998) “Les causes du suicide : pathologie individuelle ou sociale ? Durkheim, Halbwachs et les psychiatres de leur temps (1830-1930)”

Laurent Mucchielli et Marc Renneville (1998) “Les causes du suicide : pathologie individuelle ou sociale ? Durkheim, Halbwachs et les psychiatres de leur temps (1830-1930)”.

Un article publié dans la revue Déviance et société, no 1, 1998, pp. 3-36.

Résumé:
Cet article interroge le rapport individu/société ainsi que le modèle de causalité psychique conçus par Durkheim dans le Suicide, et les met en perspective historique au regard d’une part de l’état des interprétations l’ayant précédé, d’autre part de la relecture critique opérée par Halbwachs en 1930. Nous revenons d’abord en détail sur la façon dont Durkheim écarte les thèses psychiatriques qui, selon lui, expliquent un fait social par des pathologies individuelles. Nous montrons ensuite que la construction durkheimienne implique le rejet de l’analyse des motifs individuels pour les remplacer par une autre interprétation psychologique fondée sur l’existence de mécanismes inconscients socialement déterminés. Au passage, nous soulignons que cette construction théorique rencontre quelques difficultés dans la confrontation avec les données empiriques de l’époque, et qu’elle amène en définitive à s’interroger sur le bien fondé de la typologie durkheimienne des suicides. Enfin, nous examinons la façon dont, plus de trente ans après, Halbwachs parvient largement à résoudre ces difficultés en abandonnant les postulats théoriques que Durkheim avait placés au coeur de l’analyse sociologique.
Mots-clés : Suicide – Théorie sociologique – Histoire de la psychiatrie – Histoire de la sociologie – Epistémologie

causes_du_suicide.pdf

JD Schramm (2011): Briser le silence pour les survivants du suicide (TED Talks)

JD Schramm (2011): Briser le silence pour les survivants du suicide (TED Talks)

Même quand nos vies semblent paisibles de l’extérieur, se retrouver enfermer à l’intérieur peut être un monde de souffrance silencieuse, qui pousse certaines personnes à prendre la décision de mettre fin à leurs jours. A TEDYou, JD Schramm nous demande de briser le silence qui entoure le suicide et les tentatives de suicide, et de créer des ressources dont on a grand besoin pour aider ceux qui reconquièrent leur vie après avoir échapper à la mort. Ressources: http://t.co/wsNrY9C

 


http://download.ted.com/talks/JDSchramm_2011A-low-fr.mp4

TERRA (2003) Prévention du suicide des personnes détenues

Prévention du suicide des personnes détenues- J.L. Terra – décembre 2003 

Évaluation des actions mises en place et propositions pour développer un programme complet de prévention Rapport de mission à la demande du garde des Sceaux, ministre de la Justice et du ministre de la Santé, de la Famille et des Personnes Handicapées

La prévention du suicide devient de plus en plus une priorité sanitaire partagée, dans laquelle s’engagent de très nombreux acteurs professionnels et bénévoles. La stratégie nationale doit servir cet espoir collectif en permettant la transition entre des actions expérimentales et des actions généralisées. Les efforts conduits et à conduire dans le monde pénitentiaire peuvent être exemplaires.

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/034000724/0000.pdf

 

RAPPORT ALBRAND (2009) La prévention du suicide en milieu carcéral

La prévention du suicide en milieu carcéral
Commission présidée par le docteur Louis ALBRAND (janvier 2009)- vice président: JL TERRRA

Le suicide en prison constitue une problématique particulièrement délicate et complexe. D’une part parce que le suicide d’une personne détenue est toujours vécu douloureusement par l’environnement de celui qui y a recouru ; l’administration pénitentiaire, en charge de la garde et de la réinsertion des personnes qui lui sont confiées, étant souvent, a posteriori, perçue comme ayant été en quelque sorte responsable de ce décès. D’autre part parce que ce phénomène est souvent abordé de manière passionnée ; non seulement le suicide donne à débattre des questions philosophiques essentielles, mais la prison demeure aussi un sujet d’affrontements idéologiques. Le suicide d’une personne privée de liberté constitue également un échec, voire un drame de conscience, pour celles et ceux qui ont eu à intervenir dans son parcours depuis la garde à vue jusqu’à l’arrivée en détention. Tous les maillons de la chaîne judiciaire sont amenés à se poser des questions sur ce qui aurait pu être entrepris pour l’éviter. L’administration pénitentiaire, plus que n’importe quel autre service de l’Etat, a ainsi depuis toujours été confrontée à cette question.

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/094000387/0000.pdf